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Le réseau français des registres des cancers (réseau Francim), le service de Biostatistique-Bioinformatique des Hospices Civils de Lyon, l’Institut national du cancer et Santé publique France publient pour la première fois des estimations d’incidence et de mortalité à une échelle régionale et départementale pour 24 cancers en France.
Cette nouvelle production d’indicateurs permet de décrire les variations d’incidence et de mortalité par cancer dans les 13 régions métropolitaines et 3 régions Outre-Mer (Guadeloupe, en Guyane et en Martinique) sur la période 2007-2016. Ces données publiées sous forme de 16 synthèses régionales et départementales proposent une description complète des cancers dans l’ensemble des départements de ces régions.
En Provence-Alpes-Côte d'Azur : Estimations régionales et départementales d’incidence et de mortalité par cancers en France, 2007-2016. PACA, Salel Clémentine, Catelinois Olivier, Cariou Mélanie (et al.), Santé publique France, 2019, 167 p. (synthèse pp. 11 à 18)
A l'occasion d'une réunion publique à Guidel (Morbihan) sur les cas groupés d’agénésies transverses des membres supérieurs (ATMS) le 6 novembre, Santé publique France a répondu aux questions des familles et des habitants en présence des acteurs impliqués et des médias et revient sur l’ensemble de ce dossier.
Plusieurs cas groupés rapportés d’agénésie des membres supérieurs ont été signalées dans l’Ain, en Bretagne et en Pays-de-Loire. Santé publique France rappelle qu'elle coordonne un réseau de six registres couvrant 19% des naissances en France et participe à leur financement. Elle étudie systématiquement les signalements qui lui sont transmis avec un protocole standardisé afin de déterminer si cela est dû au hasard ou non et d’identifier d’éventuelles expositions communes. Aujourd’hui, suite à l’investigation des 7 cas rapportés dans l’Ain nés entre 2009 et 2014, l’analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale, et Santé publique France n’a pas identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations. L’absence d’hypothèse d’une éventuelle cause commune ne permet pas d’orienter des investigations complémentaires. Pour la Loire Atlantique et la Bretagne, l’investigation a conclu à un excès de cas. Cependant, aucune exposition commune n’a été identifiée pour les cas groupés de ces 2 régions. La surveillance des malformations congénitales et les investigations sont particulièrement complexes notamment en raison de la rareté des événements. Une réflexion est en cours avec la Direction générale de la santé pour renforcer la mutualisation des données des six registres et leur appariement aux données du Système National des Données de Santé [SNDS].
En l'absence d'explication commune identifiée, le gouvernement a décidé d’ouvrir une nouvelle enquête sur les bébés malformés nés dans plusieurs départements, a déclaré dimanche 21 octobre la ministre de la santé, Agnès Buzyn, en jugeant « insupportable » que ces cas groupés restent sans explication.
Au sommaire de ce numéro thématique du Bulletin épidémiologique hebdomadaire :
BEH n°21, 2018-06-26, pp. 429-448
Voir aussi l'infographie et le communiqué de presse du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) du 25 juin 2018 et la page dédiée (articles liés, rapport et synthèse, questions-réponses etc)
Santé publique France publie les premiers résultats de l’enquête NOYADES 2018 : entre le 1er juin et le 5 juillet, on observe un nombre de noyades supérieur à celui de l’enquête précédente en 2015 (552 versus 332) mais ces noyades sont suivies par moins de décès (121 versus 147).
Le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) présente 3 articles sur ce thème :
BEH, 2018-07-10, pp. 493-517
Santé publique France propose dans ce dossier différents travaux sur les perturbateurs endocriniens (PE) et la santé reproductive issus d’initiatives lancées ces dernières années et qui ont été supportés par divers plans gouvernementaux ou régionaux. Ils illustrent la difficulté d’établir sur de seuls critères toxicologiques les pathologies provoquées par une exposition à des PE ; la possibilité, pour certaines pathologies supposées liées à une exposition à des PE, de produire des données d’incidence qui sont autant d’éléments probants permettant de mieux définir l’impact sanitaire de ces molécules ; l’intérêt de combiner l’ensemble des données disponibles pour construire des éléments utiles à l’action, et ce en dépit des incertitudes nombreuses qui existent sur la question de l’impact des PE.
Au sommaire :
Joëlle Le Moal, Hélène Therre & Mounia El Yamani, BEH n°22-23, 2018-07-03, pp. 449-492
Une épidémie de dengue touche actuellement l’ouest et le sud de La Réunion. Après une circulation inhabituelle du virus durant l'hiver austral 2017, le nombre de cas de dengue a progressivement augmenté depuis le début de l'année 2018, avec une intensification en février. Santé publique France publie un point de situation et rappelle les gestes de prévention à adopter.
A la demande de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’Observatoire régional de la santé a réalisé les portraits socio-sanitaires et environnementaux des départements de la région. Ils incluent des informations sur les caractéristiques du territoire et de la population, l’offre de soins, l’état de santé et la réalisation d’actes de prévention.
- Alpes-de-Haute-Provence,
- Alpes Maritimes,
- Bouches-du-Rhône,
- Hautes-Alpes,
- Var,
- Vaucluse
Contact : helene.dumesnil@inserm.fr
Ce numéro thématique du Bulletin épidémiologique hebdomadaire rassemble les données scientifiques françaises les plus actualisées en matière de surveillance épidémiologique et vectorielle et apporte par ailleurs des données récentes sur les comportements des Français face à l’exposition à risque et aux piqûres de tiques, éléments fondamentaux pour les stratégies de prévention.
Elisabeth Couturier, Henriette De Valk, Isabelle Villena (et al.), BEH, n°19-20, 2018-06-18, pp. 379-427