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Plusieurs cas groupés rapportés d’agénésie des membres supérieurs ont été signalées dans l’Ain, en Bretagne et en Pays-de-Loire. Santé publique France rappelle qu'elle coordonne un réseau de six registres couvrant 19% des naissances en France et participe à leur financement. Elle étudie systématiquement les signalements qui lui sont transmis avec un protocole standardisé afin de déterminer si cela est dû au hasard ou non et d’identifier d’éventuelles expositions communes. Aujourd’hui, suite à l’investigation des 7 cas rapportés dans l’Ain nés entre 2009 et 2014, l’analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale, et Santé publique France n’a pas identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations. L’absence d’hypothèse d’une éventuelle cause commune ne permet pas d’orienter des investigations complémentaires. Pour la Loire Atlantique et la Bretagne, l’investigation a conclu à un excès de cas. Cependant, aucune exposition commune n’a été identifiée pour les cas groupés de ces 2 régions. La surveillance des malformations congénitales et les investigations sont particulièrement complexes notamment en raison de la rareté des événements. Une réflexion est en cours avec la Direction générale de la santé pour renforcer la mutualisation des données des six registres et leur appariement aux données du Système National des Données de Santé [SNDS].
En l'absence d'explication commune identifiée, le gouvernement a décidé d’ouvrir une nouvelle enquête sur les bébés malformés nés dans plusieurs départements, a déclaré dimanche 21 octobre la ministre de la santé, Agnès Buzyn, en jugeant « insupportable » que ces cas groupés restent sans explication.
Le certificat d’études universitaires (CEU) en périnatalité et santé environnementale de la Faculté de médecine Aix-Marseille université est renouvelé pour la seconde année.
Le CEU a pour objectifs d'approfondir ses connaissances sur l’impact des facteurs environnementaux sur la fertilité la grossesse et le développement. L’enseignement abordera les concepts en santé environnementale et périnatalité, les agents (perturbateurs endocriniens, polluants chimiques persistants, pollution atmosphérique), les mécanismes d’action, les fenêtres d’exposition. Une attention sera portée aux réponses pratiques à donner en consultation, à la communication, aux principales mesures de prévention et de protection et à la réglementation.
Il s'adresse aux médecins, internes, pharmaciens, biologistes, sages-femmes, étudiants en sciences, Master 1 et autres professionnels de santé.
Organisation :
Durée : 1 an / 60 heures
Calendrier :
11, 12 et 13 décembre 2018, 11, 12, 13 mars, 3, 4, 5 juin 2019.
Responsables scientifiques : Pr. Florence Bretelle, Pr. Jeanne Perrin
Inscriptions administratives :
Unité Mixte de Formation Continue en Santé Faculté de Médecine
27 bd Jean Moulin 13385 Marseille cedex 05
Tél. : 04 91 32 45 80 – 04 91 32 43 25 – 04 91 32 45 91
umfcs-desu@univ-amu.fr
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La Fondation Santé Environnement de la Mutuelle Familiale a souhaité disposer d’un état des lieux des connaissances des risques environnementaux chimiques sur la périnatalité et en savoir plus sur les actions terrain menées dans les établissements de soins et d’accueil des femmes enceintes et des jeunes enfants pour limiter leur exposition aux polluants chimiques. Alors que le réseau Artémis (CHU de Bordeaux) était chargé de réaliser la revue de la littérature, WECF France a réalisé un état des lieux des pratiques professionnelles en santé environnementale dans le champ de la périnatalité (période allant de la pré-conception aux 6 ans de l’enfant). Il en résulte que si 90% des structures répondantes mènent déjà des actions de prévention, seuls 37% des répondants ont suivi une formation en santé environnementale, que ce soit en formation initiale ou continue. La faible offre de formation explique ce résultat.
Communiqué de presse - 8 juin 2018
Santé publique France publie les tomes 2 et 3 du volet périnatal du programme national de biosurveillance sur l’imprégnation aux métaux et les recommandations. Ces données inédites analysent pour la première fois au niveau national l’exposition aux métaux et métalloïdes de plus de 4 000 femmes enceintes. Ces résultats complètent ceux du tome 1 concernant les polluants organiques. L’ensemble de ces résultats permettent d’obtenir pour la première fois des indicateurs nationaux fiables et pertinents de l’exposition aux substances chimiques sur une population particulièrement vulnérable aux effets potentiels des polluants. On constate que les sources d’imprégnation les plus courantes sont le tabac et l’alimentation et que, comparé aux autres pays, les femmes enceintes en France sont plus imprégnées au mercure et à l’arsenic. Cela pourrait en partie s’expliquer par une consommation plus importante de produits de la mer. En revanche, le plomb et le mercure sont mesurés à des niveaux moindres que ceux mesurés dans le passé en France et les niveaux d’imprégnation observés par les autres métaux sont du même ordre de grandeur que ceux observés dans des études antérieures.
Imprégnation des femmes enceintes par les polluants de l’environnement en France en 2011. Volet périnatal du programme national de biosurveillance. Tome 2 : métaux et métalloïdes, C. Dereumeaux, C. Fillol, A. Saoudi (et al.), Santé publique France, 2017-12, 225 p.
Imprégnation des femmes enceintes par les polluants de l’environnement en France en 2011. Volet périnatal du programme national de biosurveillance. Tome 3 : synthèse et conclusions, C. Dereumeaux, C. Fillol, A. Saoudi (et al.), Santé publique France, 2017-12, 58 p.
Le Réseau Méditerranée, réseau de périnatalité Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse et Monaco a mené une enquête auprès des professionnels de la périnatalité et de la petite enfance afin d'explorer leurs représentations et pratiques concernant la santé environnementale : la majorité des professionnels possède des connaissances en santé environnementale mais ceux-ci n’ont pas toujours suffisamment confiance en ces connaissances pour pouvoir les transmettre à leurs patients. Outre le manque de connaissances, les professionnels sont parfois gênés par le fait qu’ils n’aient pas de solutions à proposer aux patients pour faire face aux risques auxquels ils sont exposés. Les professionnels interrogés se sentent concernés par les questions de santé environnementale et reconnaissent la nécessité d’en parler avec leurs patients. La majorité d’entre eux est intéressée par une formation à ce sujet.
C'est pourquoi le Réseau leur propose un Certificat d’études universitaires (CEU) en santé environnementale dès février 2018, afin qu’ils puissent devenir des relais dans la prévention et la prise en charge de la santé environnementale.
Rapport Réseau Méditerranée, ARS PACA, Région PACA, 2017-06, 121 p. et Poster résumant les résultats de l'enquête
Ce numéro spécial de la revue International journal of environmental research and public health (IJERPH) est publié dans le cadre du processus de mise à jour de la directive sur le bruit de 2014-2017 dans l'environnement pour la région européenne de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Des examens de données probantes sont présentés dans quatre articles : revue systématique et méta-analyses sur la gêne occasionnée par le bruit ambiant sur les personnes vivant à proximité des sources de nuisances sonores, examen systématique du lien entre bruit environnemental et accouchement prématuré, faible poids à la naissance et anomalies congénitales, examen systématique du bruit environnemental et de la perte auditive permanente et des acouphènes, revue systématique des preuves sur les effets des interventions sur le bruit de transport sur la santé humaine.
Special Issue : WHO Noise and Health Evidence Reviews, 2017-12 (en anglais)
Un certificat d’études universitaires (CEU) en santé environnementale vient de se créer sur la région PACA. Il est en lien avec les actions du Réseau Méditerranée et fait suite à l’enquête de connaissances auprès des professionnels de la périnatalité qui a été menée en 2017. La rentrée universitaire aura lieu le 19 février 2018.
Coût en formation initiale : 400 euros - Coût en formation continue : 600 euros
Lettre de motivation et CV à envoyer à : accueil@reseauperinatmed.fr - 04 91 92 95 21 - Vos projets de mise en place d’actions de terrain sont attendus.
L'organisation mondiale de la santé (OMS) a publié le 6 mars deux rapports sur les effets de la pollution de l'environnement sur la santé des enfants dans le monde. Le premier rapport révèle qu'une grande partie des maladies à l'origine des principales causes de décès d'enfants âgés de 1 mois à 5 ans – diarrhée, paludisme et pneumonie – peuvent être évitées grâce à des interventions dont on sait qu'elles réduisent les risques environnementaux, tels que l'accès à l'eau potable et l'utilisation de combustibles propres pour la préparation des repas. Le deuxième rapport présente un panorama complet des conséquences de la pollution de l'environnement sur la santé des enfants et montre ainsi l'ampleur du problème.
Inheriting a Sustainable World: Atlas on Children's Health and the Environment, WHO, 2017, 164 p.
Don't pollute my future! The impact of the environment on children's health, WHO, 2017, 36 p.
Habitat, Air, Eau, Polluant, Pathologies, Climat, Environnement
L'ARS Nouvelle-Aquitaine publie deux nouveaux documents dans le cadre de sa stratégie régionale en santé environnementale autour de la petite enfance :
Pollution intérieure : risques sanitaires pour la femme enceinte et le jeune enfant. Synthèse, ARS Nouvelle-Aquitaine, Equipe EPICENE, 2016-12, 16 p. (voir aussi le rapport complet)
Adoptée par la ligne directrice 443 de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) le 28 juillet 2011, la nouvelle méthode d'essai relative à l'étude étendue de toxicité pour la reproduction sur une génération vient d'être inscrite dans le règlement n° 1907/2006 dit REACH. Les nouvelles dispositions relatives à cette nouvelle méthode d'essai entreront en vigueur le 13 mars 2015