Le filin Fil d’information en santé environnementale

 Désormais présent dans 67 départements de la métropole, le moustique tigre peut transmettre le chikungunya, la dengue ou le zika de mai à novembre. La capacité du moustique tigre à être « vecteur » de ces virus en fait une cible de surveillance prioritaire pour les autorités sanitaires durant sa période d’activité. En Guyane, Martinique et Guadeloupe, le vecteur de ces arboviroses est un moustique d’une espèce voisine, Aedes aegypti.

Toute l’année et sur l’ensemble du territoire métropolitain, la surveillance épidémiologique du chikungunya, de la dengue et du zika est basée sur la déclaration obligatoire (DO) des cas probables et confirmés. Pendant la période d’activité du vecteur Aedes albopictus, du 1er mai au 30 novembre, et dans les départements où il est implanté et actif, cette surveillance est dite « renforcée ». Pendant cette période, les signalements des professionnels de santé sont complétés par un suivi quotidien des résultats d’analyse des laboratoires Biomnis et Cerba par Santé publique France, afin de rattraper des cas non signalés.

L'ensemble de la région Paca est concerné par la surveillance renforcée.

La surveillance repose sur le signalement immédiat à la plateforme régionale de veille et d’urgences sanitaires de l’ARS, par les médecins cliniciens et les laboratoires, de tout résultat positif pour l'une de ces 3 maladies.

En fonction du contexte, le signalement déclenche une enquête entomologique et, si nécessaire, des actions de lutte anti-vectorielle pour prévenir une transmission de la maladie à partir des cas signalés.

Publié le 12/05/2022

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