Le pouvoir de réchauffement global (PRG), indicateur majeur des politiques environnementales, est plus élevé en Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’en France métropolitaine. Cela s’explique par une forte concentration d’émissions industrielles dans les Bouches-du-Rhône, tandis que les émissions résidentielles et agricoles sont inférieures à la moyenne nationale. C’est pourtant dans les communes très peu denses, où sont implantées les exploitations agricoles, que le PRG par habitant est le plus élevé. Entre 2007 et 2019, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué en moyenne de 1,6 % par an, comme en France, en raison notamment d’une meilleure efficacité énergétique. Quasiment tous les secteurs participent à cette baisse, qui atteint 5,2 % dans le secteur de l’énergie. Cette trajectoire demeure toutefois insuffisante pour atteindre les objectifs fixés en 2015 par les accords de Paris.
Kendal Masson, Pascal Rouaud, Insee Analyses Provence-Alpes-Côte d'Azur, n°102, 2022-03-17, 8 p.
Publié le 17/03/2022