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L'EID Méditerranée

Depuis 1959, l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID Méditerranée) est, en matière de démoustication, de contrôle de nuisances biologiques, de gestion et d’observation des zones humides littorales, de restauration de cordons dunaires, l’opérateur des collectivités territoriales : Conseils départementaux des Pyrénées-Orientales, de l’Aude, de l’Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, Région Occitanie et 220 communes constituant sa zone d’intervention. Une centaine d’agents opérationnels assure en permanence la mission sur un territoire de 300 000 hectares, à partir de 7 agences opérationnelles décentralisées : 5 en Occitanie (ex-Languedoc-Roussillon) et 2 dans les Bouches-du-Rhône.

Jusqu’à 2019, la compétence de la lutte antivectorielle (financement et organisation) était attribuée aux conseils départementaux, au titre de l’acte II de la décentralisation (loi du 13 août 2004, relative aux libertés et responsabilités locales). Dans ce cadre, l’EID Méditerranée était conventionnée pour la LAV avec 17 conseils départementaux issus d’Occitanie, de Provence-Alpes-Côte d'Azur et de Nouvelle-Aquitaine.
Un décret du 29 mars 2019 a encadré une (re) centralisation de cette compétence, à partir de 2020, auprès de l’État, via les agences régionales de santé (ARS), pour les territoires régionaux qui les concernent. L'EID Méditerranée est mandatée par l'ARS PACA pour la lutte antivectorielle (LAV) dans les 6 départements de la région Sud-PACA. La « lutte antivectorielle » (LAV) a pour objectif de casser une éventuelle chaîne de transmission vectorielle et d’éviter ainsi une épidémie. Elle intègre une panoplie variée de moyens préventifs et curatifs, combinant principalement les « participations communautaires » (comportements préventifs) et les traitements insecticides. Elle mobilise une pluralité d’acteurs, sanitaires, scientifiques et techniques, de l’État, des collectivités territoriales et du domaine de la recherche.Les traitements imagocides (contre les moustiques à l’état adulte) sont une composante de la lutte antivectorielle (LAV) qui consiste en des opérations insecticides, contre les moustiques potentiellement vecteurs de maladies. Ces traitements sont effectués par des opérateurs, pour le compte des Agences régionales de santé (ARS), qui les leur confient. Ils sont réalisés autour du lieu de vie d’un cas « suspect » – ou, a fortiori, avéré – de dengue ou de chikungunya ou de Zika, dans un secteur où le moustique-tigre (Aedes albopictus) est installé. vecteur potentiel est installé. Il s’agit de l’éliminer, sur un territoire restreint : 150 mètres de rayon environ, à partir du lieu où a séjourné le cas « suspect », qui est la distance maximale que peut parcourir un moustique-tigre adulte depuis son gîte de reproduction.

Contact : Grégory L’Ambert - EID Méditerranée - Responsable de pôle lutte préventive moustique-tigre et santé publique - Direction technique - 165 avenue Paul-Rimbaud 34184 Montpellier Cedex 4 - 04 67 63 63 18 - glambert@eid-med.org

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